SAUVER ET RÉHABILITER

Chaque jour, des dizaines de jeunes primates sont capturés illégalement, tandis que plusieurs adultes meurent en les défendant.

Notre ONG récupère les primates que les autorités ivoiriennes saisissent au sein de vastes trafics afin de les réhabiliter à la vie sauvage.

Nos sanctuaires

Ils sont des havres de paix, en forêt, au plus près de l’habitat naturel des primates. Notre rôle est de leur offrir un environnement sécurisé où ils peuvent se rétablir de la violence qu’ils ont enduré, se reconstruire, se réhabiliter, et éventuellement retourner à la vie sauvage si leur condition le permet.

Camp de réhabilitation des petits singes

Situé dans la forêt de Yapo-Abbé, il accueille une dizaine de petits singes de plusieurs espèces : Nez blancs (Cercopithecus petaurista), Mangabey fuligineux (Cercocebus atys), Mone de Lowe (Cercopithecus lowei), Mone de Campbell (Cercopithecus campbelli), Vervet vert (Chlorocebus sabaeus), Patas (Erythrocebus patas).

Sanctuaire des chimpanzés

Situé dans la forêt de Comoé 1, il accueille une dizaine de chimpanzés âgés d’un an à 30 ans.

Non, les primates ne mangent pas que des bananes

Pour leur bonne santé, les primates mangent une alimentation diversifiée et complexes à base de fruits, légumes, protéines et petits plaisirs sains (canne à sucre, cabosse de cacao, fruits sauvages…). Une bonne alimentation est essentielle à leur bon rétablissement après des années de privation et de mauvais traitements pour certains.

Les frais d’alimentation de nos deux sanctuaires représentent déjà à eux seuls, plus de 2000 euros par mois de frais, soit plus de 1300 000 francs CFA.

Du marché à la forêt

2 mai 2023, Jules est saisi à Guiglo, une ville à l’Est de la Côte d’Ivoire. Le détenteur illégal du chimpanzé avait fait de ce chimpanzé son animal de compagnie qu’il exposait sur les réseaux sociaux. Dans des vidéos Facebook et Tiktok, on pouvait l’apercevoir vêtu tel un humain en train de boire un soda, manger de cookie ou bien entrain d’être manipulé violemment par des humains pour prendre des selfies.

Jules a été tellement sous alimenté qu’il a la taille d’un chimpanzé de 2 ans, la moitié de son âge. Il porte encore les traces de la chaîne en fer qui l’empêcher d’être libre.

Grâce au travail d’Eaglenetwork, du Ministère des Eaux et forêts et d’AKATIA, Jules est maintenant avec nous dans notre sanctuaire et découvre la vie en fôret. Une vie qu’il n’aurait jamais du quitter.

c’est quoi réhabiliter un animal ?

Tous les primates que nous accueillons sont des orphelins dont la mère et les membres du groupe ont été tués en le défendant. Les plus jeunes sont capturés
pour être vendus illégalement comme animal de compagnie alors que les adultes tués sont vendus pour leur viande.

Lorsqu’ils arrivent au sein de nos sanctuaires, ils ont déjà subi des violences indescriptibles : en plus du traumatisme psychologie de la séparation violente avec leur famille, beaucoup présentent des blessures physiques telles que des plaies causées par des plombs de fusil ou des machettes.

Quelles sont les étapes du processus de réhabilitation

Prise en charge de l’animal

Premiers secours et évaluation de conditions physiques et morales de l’animal.

Quarantaine

Isolement de l’animal des autres orphelins et tests vétérinaires pour vérifier que l’animal n’a aucune maladie qui puisse être transmise aux autres pensionnaires.

Réhabilitation (alias l’école de la brousse)

Les plus jeunes partent en brousse accompagnés de soigneurs afin d’apprendre à se nourrir, à connaitre les dangers, à grimper aux arbres. Malheureusement, certains animaux trop âgés ne peuvent sortir en brousse pour des raisons de sécurité1.

Relâche

Un protocole de relâche est en cours d’évaluation par le Ministère
des Eaux et Forêts (pour les petits singes) .

Suivi scientifique et technique

Suivre les individus relâchés est essentiel et demande plusieurs années et des moyens économiques et scientifiques colossaux.

NOUS SOMMES LE TERRAIN, VOUS ÊTES LES SOUTIENS

Aidez-nous à les aider

Face à l’augmentation de sauvetages de primates issus du trafic,
nous avons plus que jamais besoin de vous.

  1. En effet, certains individus sont trop âgés ou domestiqués pour sortir en brousse. Ils n’ont parfois jamais connu la forêt et cela représenterait un risque trop important pour eux, pour les autres animaux et pour les humains. Nous voulons construire des enclos en semi-liberté, en fôret, afin d’améliorer leur condition de vie et de leur permettre de découvrir, en toute sécurité, cet environnement qu’ils n’auraient jamais du quitter. ↩︎
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